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Juliette Karagueuzoglou

Parfumeuse

© Michael Avedon
© Michael Avedon

L’EMOTION COMME MOTEUR

Des formules courtes et précises, de la volonté et des idées : Juliette façonne ses parfums à son image.

L’éveil des sens

Depuis toute petite, Juliette sent tout ce qui l’entoure et décrit tout ce qu’elle sent. « J’utilisais mon odorat plus que n’importe quel autre sens et mes parents se sont toujours dit que je travaillerais plus tard dans la parfumerie ». Un souvenir d’odeur ? Non, des souvenirs d’odeurs !

La révélation du métier

Elle viendra très tôt. Juliette n’a que 13 ans lorsqu’elle entend parler de ce métier par l’une de ses tantes. Elle se souvient de ce jour où elle comprit qu’il y avait un parfumeur derrière chaque parfum.    « J’ai immédiatement décidé que je voulais devenir parfumeur », se remémore Juliette. L’objectif est clair, la route reste encore longue. Un baccalauréat scientifique, une licence de chimie en poche et Juliette est reçue au concours de l’ISIPCA ( Institut international du parfum, de la cosmétique et de l’aromatique ).
Sortie d’école, elle rejoint IFF ( International Flavor & Fragrances ), en mars 2002. Un an en tant qu’assistante parfumeur, trois ans de training avec les plus grands parfumeurs de chez IFF à Paris, Juliette intègre en janvier 2006, l’école de parfumerie d’IFF et partage son temps entre Grasse et New York. De retour à Paris, elle devient parfumeur junior en juillet 2007.
Pendant toutes ces années d’apprentissage, Juliette a toujours gardé en tête son désir de petite fille de devenir un jour parfumeur et n’a jamais cessé d’y croire.

L’art et la manière

Juliette décrit son métier : « le métier de parfumeur nécessite trois qualités fondamentales : des qualités techniques (entraîner son odorat, connaître les matières premières et savoir les utiliser), des qualités relationnelles (comprendre un brief, un client, aimer les échanges) et enfin notre personnalité qui va déterminer l’esthétisme et le caractère des parfums qu’on crée ».

Une parfumerie au style concis, qui va droit au but : « j’aime les formules courtes qui ne se noient pas, une approche qui est liée à la manière de travailler des gens qui m’ont formée ».

Le futur olfactif

Techniquement, nous avons tous la même capacité à sentir. Malheureusement et contrairement aux autres sens, l’odorat est un sens qu’on ne développe pas suffisamment. « Dès le plus jeune âge, on apprend à l’école à reconnaître les couleurs, les sons, les goûts mais jamais les odeurs, alors que c’est le premier sens qu’un bébé développe! Apprendre aux enfants à reconnaître et mémoriser les odeurs permettrait, à mon avis, de faire avancer la parfumerie de demain ».

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